Dans le cadre de la promotion de la paix, de la cohésion sociale et du vivre-ensemble, l’artiste compositeur et chanteur Mohamed Camara, alias Doudou Beny, a animé une conférence ce vendredi 10 janvier 2025 à Conakry, sur le thème « Unité nationale pour la Paix ». L’objectif de l’artiste était d’appeler les Guinéens à l’unité nationale et à la paix, tout en soutenant le président de la transition, le Colonel Mamady Doumbouya.
« La raison de cette conférence est de promouvoir la paix et l’unité nationale. Aujourd’hui, nous voyons tous ce qui se passe. Le président Mamady Doumbouya, le Gl Colombo, quelle que soit sa compétence, ne peut pas être comme Dieu. C’est Dieu qui connaît tout et c’est Lui qui peut tout faire. Si nous prenons l’exemple des gouvernorats de Kindia, N’zérékoré ou Macenta, tout ce qui se passe là-bas, s’il ne nous est pas rapporté, il ne pourra pas en être informé. Il ne peut rien comprendre si nous ne lui disons pas. Les personnes qui l’entourent sont nos frères, nos pères, nos jeunes sœurs qui se trouvent là-bas. C’est pourquoi aujourd’hui, nous devons avoir pitié de lui. Quand il y a la paix, il y a le développement. Sans la paix, il n’y aura pas de développement. S’il est troublé, il ne pourra rien faire, et s’il est insulté, il ne pourra pas travailler comme il le faudrait. C’est pourquoi j’appelle tous les Guinéens à se donner la main et à accompagner le président dans ses actions pour la paix et l’unité », a déclaré Doudou Beny.
Poursuivant, l’artiste a également adressé un appel au président : « Je demande au président de la République d’approcher et d’écouter sa population. Sa population doit également trouver la solution en lui montrant du respect, car c’est là la vérité. Avant de se mettre à brûler des pneus et à revendiquer violemment, il faut parler clairement, sans nuire à personne. Si le président de la République entend les gens lui parler avec respect, il saura que ces citoyens lui ont parlé et l’ont respecté. Cela signifie que si les Guinéens disent au président Mamady Doumbouya qu’ils ne veulent pas de certaines choses, il pourra dire ‘je ne veux pas cela’ et il évitera de faire ce qui ne convient pas, en écoutant la population. »
Ibrahima Sory Camara et Nana Camara pour avenirguinee.org