Ce vendredi, 16 juin 2023, les épreuves du Baccalauréat Unique session 2022-2023 ont été lancées sur toute l’étendue du territoire nationale. Dans la commune de Dixinn, c’est le lycée Barry Diawadou qui a servi de cadre aux autorités de DCE de procéder au lancement.
Au nom du chef du gouvernement de la transition, la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Dr Diaka Sidibé a donné le coup d’envoi de ces épreuves.
<< Le mot d’ordre, c’est la rigueur, la responsabilité et surtout zéro fuite de sujets pour ce baccalauréat unique. Nous avons également encouragé les bacheliers de cette session à un travail assidu. C’est une évaluation de leur connaissance, certes c’est le passage d’un cycle pour l’accès aux études supérieures >> dit-elle.
Poursuivant, << Nous les avons appelé à la sérénité et surtout à la quiétude. Nous avons également passé le message du chef du gouvernement Dr Bernard Goumou à l’endroit des surveillants et des encadreurs. Mais, également des délégués des différents centres. Depuis l’avènement du CNRD, sous l’impulsion du chef de l’État le Colonel Mamadi Doumbouya le système éducatif a mené des réformes majeures afin de qualifier notre système. Et, ces épreuves de baccalauréat aujourd’hui sont une étape importante pour tout le système éducatif >>, martèle madame la ministre.
Mamadi Konaté, directeur communal de l’éducation de Dixinn, s’est exprimé avec satisfaction. << Les mots d’ordre, c’est tolérance zéro. Et, vous même vous avez vu les dispositifs. Les surveillants ont été d’abord fouillés, les enfants sont fouillés aussi. Toutes les conditions sont là pour éviter qu’il y ait fuite de sujets, ou bien qu’il y ait tentative de fraude. On a 1773 candidats 552 filles. Donc, Dixinn n’a pas trop d’effectifs reparti en 5 centres. Il y a (2) centres de sciences mathématiques, (1) centre de science expérimentale et (2) centres de sciences sociales >>, explique le DCE.
Et d’ajouter, << Le message, c’est de dire aux candidats de se comporter comme les enfants de l’examen d’entrée en 7ème année, comme ceux de BEPC. Parce qu’à Dixinn, il n’y a pas eu de fraude, il n’y a pas de téléphones saisis, il n’y a pas eu de surveillantes vidés. Nous prions aussi aux candidats de baccalauréat de faire la même chose comme leurs frères. Ici, les caméras ne sont pas installées, mais il y a des centre où elles sont installées. C’est une expérience qu’on est en train de voir pour redresser le système éducatif de notre pays >> précise Mamadi Konaté.
Monsieur Diallo Satina, représentant du maire de la commune de Dixinn, a pris la parole en ces termes : << Le mot d’ordre tolérance zéro, c’est une particularité. Et, il était question que des caméras soient installées. Dans tous les cas, l’école Barry Diawadou n’a pas eu. Mais, dans d’autres centres, vous avez entendu le DCE nous informer que les caméras sont installées. Vous avez enregistré la présence de la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Madame Diaka Sidibé, qui a vraiment galvanisé les jeunes, qui les a conseillé, demander aux encadreurs la sérénité et aidé les enfants à voir clair pour l’accession à l’université dans nos institutions supérieures >>.
À propos des dispositifs, le représentant de la commune dira que, << vous avez vu les dispositifs installés partout, les surveillants sont mis dans les conditions pour ne pas qu’il y ait de fuite de sujets. Et, vous avez vu comment les autorités se sont y attelées pour l’ouverture des enveloppes. Toutes les garanties sont là pour mener à bien ces examens de fin d’année. Souhaitons qu’au niveau de la commune de Dixinn, qu’il n’y ait pas de fraudes, à l’image de l’examen d’entrée en 7ème année et le BEPC >> a-t-il conclu.
Alsény Savané pour avenirguinee.org
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