La décision a été rendue public ce lundi-A travers un arrêté, le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, Mory Condé a annoncé la dissolution du Front National pour la Défense de la Constitution, une organisation sociopolitique créée dans le cadre de la défense de la constitution de 2010 changée par l’ex président Alpha Condé pour s’octroyer un troisième mandat.
Depuis la prise de cette décision, chacun y va de son commentaire. Les soutiens de la transition l’approuvent, les partisans du FNDC la rejettent.
S’exprimant sur cette actualité, l’ex coordinateur du FNDC, Abdourahmane Sano a dit être surpris de cette position de la junte, soulignant par contre que ce front ‘’ est en train de mener un combat pour la restauration de la démocratie », dit-il chez nos confrères de mosaiqueguinee.
Et de poursuivre, « Je ne pense pas que l’acte là avait lieu d’être. On aurait dû éviter cela. Le FNDC est l’expression de chaque citoyen ; à moins qu’on dise à chaque citoyen, vous n’êtes plus citoyen ou qu’il est déchu de sa nationalité. Mais, dans la pratique, ce qu’il faut craindre, c’est qu’on ne se serve se cet acte qui, pratiquement, questionne, pour aller à la répression parce qu’on rentre, de plus en plus, dans une situation assez radicale. Les positions se radicalisent davantage et la raison domine moins ; il y a des question d’ego aussi qu’on voit se greffer à tout ça. Il faut donc craindre que cet acte de dissolution ne soit utilisé pour justifier la répression pour des fins d’intimidation. Or, je ne crois pas non plus que la répression, la création de la peur comme mode de gouvernance, soit plus efficace dans le contexte du 21ème siècle. (…). Tout le monde doit œuvrer pour que le FNDC ne disparaisse pas. En œuvrant à cela, peut-être qu’on peut améliorer ses actions. Le CNRD a intérêt à ce que le FNDC ne disparaisse pas ».
Mamadama 10 Camara pour avenirguinee.org