Le Parti de l’Espoir pour le Développement National a tenu sa traditionnelle assemblée générale ce samedi, 10 juin, à son siège à Ratoma. Présidée par le président du parti, cette assemblée a connu la présence des membres du bureau politique, des militants et sympathisants du PEDN.
Dans sa prise de parole, Lansana Kouyaté est revenu sur la rencontre qu’a effectuée le premier ministre en présence du ministre de l’administration du territoire et des affaires étrangères avec les coalitions politiques qui ont pris part au dialogue dit inclusif.
<< Ceux qui sont chargés de cette transition doivent faire le travail conformément à ce qui est dit, c’est ce qu’on veut. Ils est convenu entre la CEDEAO et la Guinée d’avoir pour durée de transition 24 mois. Le président de la transition, le CNRD et le gouvernement, chacun dit qu’il ne fera pas un jour de plus, nous souhaitons que cela soit respecté. Pour que cela soit respecté, il y a des conditions à remplir. Parce qu’il y a quelques jours, nous avons eu une réunion avec le premier ministre dans son cabinet où il y a eu les ministres de l’administration du territoire et des affaires étrangères et toutes les coalitions ont participé au dialogue inter guinéen. Ceux qui doutaient qu’un autre dialogue soit attendu avec les forces vives ont eu des explications claires et précises qu’il ne s’agit pas d’un autre dialogue>> dit-il
Parlant du déplacement de la convergence des partis politiques et de la société civile engagés dans le cadre dialogue à Abuja, le leader du PEDN affirme que ces groupes aient une compétence et le savoir parler devant la CEDEAO.
<< Les groupes qui sont partis à Abuja pour voir le président de la commission, c’est leur droit. La pensée unique n’est pas une bonne pensée, il faut qu’ils aient la bonne foie et la compétence. C’est une organisation sous régionale dont les décisions sont prises en compte par toutes les autres organisations. Il faut que ceux qui partent savent parler>> martèle-t-il
Plus loin, l’ex premier ministre s’est prononcé sur le procès en cours des leaders du FNDC. Selon lui, la justice doit trancher et donner raison à qui de droit.
<< C’est normal que s’ils sont inculpés pour une raison à tort ou à raison que la justice se dise, et que le droit soit laissé au droit pour savoir qui a fait quoi et qui est responsable de quoi. Il faut que les guinéens soient mûrs dans cette perception. Quiconque est coupable reconnu comme tel devant la justice, ils doit être sanctionnés >>, a laissé entendre kouyaté.
Bintou Camara pour avenirguinee.org
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