Pour discuter des modalités d’un dialogue inclusif dont le lancement est prévu le 20 octobre prochain à Conakry, les facilitatrices ont débuté ce lundi les rencontres avec les coalitions politiques. Dr Makalé Traoré, Hadja Aïcha Bah, et Joséphine, ont été reçues ce matin par les responsables de l’Alliance des Partis pour la Victoire (APAV) à Yimbaya, dans la commune de Matoto.
Dans sa prise de parole, la porte-parole des facilitatrices est revenue sur l’objectif de leur déplacement.
» C’est une tournée de rencontre avec les entités socio-politiques pour expliquer la méthodologie qui est nouvelle et qui a été adoptée par les facilitatrices dès qu’elles ont été nommées par le Premier Ministre en application du décret du président de la transition. Également, c’est aussi pour préparer la tournée du premier ministre », dit-elle. Ainsi, elle a indiqué que leur rôle en tant que facilitatrices, « c’est vraiment de tout faire pour que les hommes et les femmes de notre pays se mettent au tour de la table pour échanger non seulement sur ce cadre, mais également sur l’ensemble des sujets qui concernent la transition ».
Au nom de sa coalition, Mory Kaba a souhaité la bienvenue aux visiteurs, annonçant leur volonté à participer à ce cadre de dialogue.
« Nous pensons que nous allons prendre part au dialogue inter-guinéen, parce que d’abord, nous estimons à la base que c’est seulement à travers une rencontre autour de la table qu’on peut trouver un compromis. Donc, nous nous inscrivons dans le cadre du dialogue et nous pensons que c’est l’aboutissement à une transition apaisée et aux élections libres et transparentes pendant lesquelles tous les guinéens vont compétir librement ».
En ce qui concerne les recommandations, il a souligné que : « … Nous avons recommencé à dire qu’il faut qu’il y ait la poursuite ou la continuation des audits et l’assainissement des finances publiques pour qu’on puisse sanctionner les guinéens qui ont fait de la République de Guinée leurs biens. Mais, de l’autre côté aussi, nous avons commencé par dire que ceux qui sont en prison, si toute fois il y a des personnes irréprochables, il faut vraiment les libérer. Par compte, si les faits sont avérés, que l’État soit sans pitié parce que ce n’est pas celui qu’on prend qu’on sanctionne mais ceux qui observent. Donc, je pense qu’à ce niveau, si on parvient à sanctionner les guinéens qui ont détourné ce pays, qui ont fait les biens de ce pays de leurs biens, je pense que ça va être un exemple désormais. De l’autre côté, nous avons recommandé la poursuite du dialogue… », a-t-il martelé au micro d’avenirguinee.org.
Il faut noter que les coalitions politiques (ANAD-CORED-RPG AEC-FNDC Politique) ont déjà annoncé leur refus de participer à ce cadre de dialogue dont le format ne fait l’unanimité.
Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org
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