Le jeune artiste chanteur, compositeur et blogueur Aly Badra Bangoura, connu sous le pseudonyme de Diah Aly, vient de poser ses valises en Guinée. Celui qui s’autoproclame “Ministre de la défense” du président de la transition, le Général Mamadi Doumbouya, est célèbre sur les réseaux sociaux pour ses prises de position tranchées et ses réponses musclées en faveur du dirigeant guinéen.
Rencontré ce samedi par notre rédaction, Diah Aly a partagé les raisons de son retour au pays et ses ambitions. Il a notamment évoqué un épisode controversé où il avait brûlé le drapeau ivoirien en réaction à une altercation verbale en ligne avec un internaute ivoirien. “Un dénommé Babakè avait insulté tous les Guinéens, y compris notre président. Par amour pour mon pays, j’ai réagi en brûlant leur drapeau. Cet acte m’a valu beaucoup de problèmes, notamment des plaintes venant de la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi j’ai décidé de rentrer en Guinée pour tourner la page et recommencer sur de nouvelles bases”, a-t-il expliqué.
Diah Aly justifie son soutien inconditionnel au Général Mamadi Doumbouya par les progrès qu’il attribue à la gestion de la transition : “C’est un président sincère et travailleur. En trois ans, il a réalisé des projets concrets comme la construction des routes et le projet Simandou. La Guinée commence à bouger, et j’appelle les Guinéens à soutenir son action pour le développement du pays”.
Il n’a pas manqué de critiquer ceux qui s’opposent au président : “Ils n’ont pas compris la vision du Général. Certains sont payés pour critiquer, mais cela ne les honore pas. Moi, je considère ces personnes comme des méchants”.
Au-delà de ses propos clivants, le jeune blogueur a lancé un appel à l’unité nationale. “J’invite mes compatriotes à mettre de côté les divisions ethniques. Nous devons nous donner la main pour faire avancer la Guinée et soutenir notre président. L’unité nationale est la clé du progrès. La Guinée est une famille, et je continuerai à défendre cette idée sur ma page intitulée Unité Nationale”.
Diah Aly conclut en appelant au respect des institutions et à la paix : “Insulter un président n’est jamais bon, ni pour la nation ni pour nous-mêmes. Je demande pardon à tous ceux que mes actes ont offensés. Mon combat est pour une Guinée unie et prospère”.
Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org
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