La chambre de l’instruction près la Cour de répression des infractions économiques et financières, pour la troisième fois depuis la mise sous mandat de dépôt du premier ministrebrahima Kassory Fofana le 06 avril 2022, vient d’ordonner sa mise en liberté. Comme pour ledeux autres fois, cette chambre qui ne manqueni de courage ni de clairvoyance,met en avant la vacuité deséléments qui ontjusque-là été avancé, pour mettre le premier ministreKassory en prison et le caractèrefallacieux des motifs avancés pour justifier son maintien en prisqrdepuis près de six mois.
Il est de notoriété publique que le procureur spécial l’origine du mandatde dépôt décriépar ses nombreuses irrégularitésa de la peine à soutenir son accusation Les éléments qu’il dit possédésqu’il n’a de cesse à brandir sur les médias, tardent à apparaitre en surface Et les tentatives de façonrage des charges ont fondu comme neige.
Rappelez-vousde la conférence médiatiqueridicule, la veille de l’examen de son appel contre la seconde ordonnance de mise en liberté Au cours de cette conférence, ila dit détenir la preuve d détournement de 46 millions de dollars et deplusieursmilliards de GNF, norjustifiés. Contre la foudroyante riposte des avocats de de Dorkass, il s’estrebiffédans l’incapacité d’apporter la preuve de ses diresCes preuves sont encore attendues!
C’est cette ultime sortie qui a permis au garde des Sceaux, ministre de la justice, nouvellement installé de tirer les bretelles du truculenet imprudent procureur spécial.lra-t-il jusqu’à luiintimer l’ordre de ne rien entreprendre contre l’ordonnance qui met en libertébrahima Kassory Fofana? Les suites seront connues dans les jours à venir
Le procureur spécial ira-t-il jusqu’à contredire staiérarchie et prendre le contrepiedd’un pouvoir militaireen cas d’instruction ferme ?
Il est clair quele souci ultime des autorités de la transitiordont l’objectif est de reprendre langue au plan politique œuvrer dans le sens de la paix, de la concorde et de la réconciliatiomationale.
À la veille de l’ouverture du procès du 28 septembréaut-il rappeler que la
justice doit plus que jamais, en république de guinéedemeurer l’utile
boussole, nonobstant la volonté d’un procureur spécial, pamature
éphémère.
Boubacar 2 BARRY, citoyen Guinéen