Au lendemain de la publication du rapport du ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD), qui a révélé la dissolution de certains partis politiques, la suspension d’autres et la mise sous surveillance de plusieurs, dont l’UFDG (Union des Forces Démocratiques de Guinée), la réaction du parti de Cellou Dalein Diallo ne s’est pas fait attendre.
Joachim Baba Milimouno, le coordinateur de la cellule de communication de l’UFDG, a exprimé ce mardi sa surprise et son incompréhension face aux conclusions du rapport. Selon lui, l’évaluation initiale avait identifié une seule exigence non satisfaite par le parti, tandis que le récent rapport fait état de sept critères non conformes.
« Il y a des éléments intrigants. Lors de la dernière évaluation, après la correction des anomalies qui avaient été constatées – en grande partie dues à des erreurs matérielles dans la collecte des informations par les enquêteurs – tout semblait en règle. Nous avions reçu un récépissé qui mentionnait seulement une exigence non satisfaite. Aujourd’hui, le document qui circule montre que l’UFDG n’aurait pas respecté sept critères, ce qui place le parti dans la catégorie de ceux mis en observation », a-t-il déclaré.
Milimouno précise que le parti a encore trois mois pour corriger les anomalies identifiées, mais s’interroge sur l’augmentation soudaine des exigences non satisfaites. Il exprime également des réserves quant aux intentions du ministère, craignant que cette démarche puisse viser à fragiliser davantage les partis politiques en période de transition.
Le coordinateur conclut en réaffirmant la détermination de l’UFDG à respecter les règles et à corriger les points soulevés, tout en espérant que l’administration soit équitable dans l’application de ces mesures.
Fodé Camara pour avenirguinee.org