Et de poursuivre, « Pour le cadre juridique et réglementaire, il faut d’abord une constitution. Pour nous à l’ANAD et à l’UFR de Sidya Touré, la constitution de 2010 était une bonne constitution, dans la mesure où elle assure la séparation et l’équilibre des pouvoirs, elle verrouille la limitation des mandats. Donc, elle a beaucoup de qualités, on peut faire juste un toilettage qui prendrait un mois. Ensuite, on corrige le défaut qu’on lui reprochait en la soumettant au référendum.
Deuxièmement, il faut un code électoral. Il y a un projet de code électoral consensuel qui existe et qui avait été fait avec l’assistance technique de NDI (ndlr : National Democratic Institute). Il y avait un consensus large de plusieurs partis politiques dont le RPG et nous sur ce projet de code électoral, il restait juste à le soumettre à l’Assemblée Nationale. Donc, s’il y a une volonté, l’examen et l’adoption du code électoral ne prend pas du temps.
Ensuite, il faut décider de l’organe de gestion des élections. Les CENI ont été considérées en Afrique comme un progrès. Il ne faut pas renoncer à un organe indépendant, on peut le changer et le recomposer, donc il faut une loi sur l’organe de gestion des élections. Ce cadre juridique et réglementaire peut se faire rapidement, car on peut avoir l’expertise de l’OIF, de l’Union Européenne », estime l’ancien premier ministre.
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