Tôt ce 13 août 2023, les populations du quartier Maneah, dans la commune urbaine de Coyah, ont été surpris de constater la présence d’un corps sans vie non loin de leur marché. Il s’agit d’une fille âgée d’une dizaine d’années non identifiable en raison de l’inexistence sur elle d’une pièce pouvant la reconnaitre. Ainsi, les citoyens ont informé le chef de quartier qui, à son tour, a informé les imams pour donner cette information dans les mosquées et autres lieux de cultes pour que les populations soient alertées de cette découverte macabre dans leur quartier.
De bouche à oreille, les parents de cette fille nommée Aissata Fofana ont été informés. Ceux-ci d’ailleurs cherchaient depuis très longtemps leur fille qui avait déserté en Sierra-Léone où elle était chez l’un de ses parents.
Informés, les parents de Aissata Fofana sont venus vérifier ce corps sans vie. A la surprise générale, c’est bien le corps de leur enfant. Le corps de Aissata Fofana a alors été récupéré pour été enterré à khabitayah, dans la commune de Matoto conformément aux coutumes et aux principes de l’islam.
Fille de Mory Fofana, la défunte dont la maman du nom de Fatima Konaté a quitté le pays pour l’Europe pour des raisons de mariage forcé. Aujourd’hui, elle se trouve dans la totale consolation.
« Malgré le deuil qui frappe la famille, la maman de la défunte ne peut pas venir présenter les condoléances car, si elle retourne en Guinée, elle sera obligée de se retourner chez l’homme qu’elle ne veut pas de tout épouser », a confié l’une des tantes de la défunte qui fondait en larmes.
Dans la famille mortuaire, les parents de Aissata Fofana se posent plusieurs questions autour de la mort de leur fille. A-t-elle été tuée par quelqu’un ou est-elle morte naturellement ? Pour le moment, ils se remettent à Dieu. En tout cas, la mort de Aissata Fofana doit interpeller les autorités à tous les niveaux pour la sécurité de l’ensemble des citoyens où qu’ils se trouvent.
Ce n’est pas une première dans la préfecture de Coyah. Les découvertes macabres deviennent récurrentes à Coyah mais aussi à Conakry, la capitale du pays, surtout en cette période des grandes pluies.
Fodé Camara