Les responsables et militants du parti « Alliance Guinéenne pour le Développement » étaient face à leur président ce samedi, 14 octobre, à l’occasion de leur assemblée générale. Ahmed Sékou Camara a abordé plusieurs sujets d’actualité, entre autres le décès de Youssouf Sampil, membres de la structure de jeunesse de l’ex parti au pouvoir, le chronogramme de la transition et la paix en Guinée.
Tout d’abord, le président de l’AGD a demandé à ses militants d’observer une minute de silence en la mémoire du défunt décédé au Maroc des suites d’un arrêt cardiaque.
« Nous avons commencé par présenter nos condoléances au parti RPG Arc en Ciel suite au décès de M. Youssouf Sampil qui était un grand homme, qui s’est beaucoup battu pour la jeunesse guinéenne en général. Donc, il était important pour nous de lui rendre hommage mais aussi prier pour le repos de son âme ».
Conscient de la nécessité de la paix en cette période de transition, le jeune politique s’est adressé à ses militants.
« Nous prodiguons des conseils importants à nos militants, parce qu’il faut préserver la paix dans notre pays ; il faut qu’on éduque nos militants pour leur faire comprendre qu’un parti politique, ce n’est pas seulement d’aller dans les rues, c’est aussi défendre de la patrie. Parce que nous sommes ici pour la Guinée et tout ce qui touche la Guinée nous devons faire attention… », a-t-il indiqué.
Et de poursuivre, il a annoncé une mission de prise de contact avec la base du parti à Conakry et à l’intérieur du pays. Cette démarche consiste à rémobiliser la troupe en vue des échéances électorales.
« Aujourd’hui, on a vu que beaucoup de partis politiques ont repris des mouvements. C’est vrai que beaucoup de militants viennent à l’Assemblée générale mais, pour s’assurer, il faut aller sur le terrain pour remobiliser les militants ».
L’autre pan de son intervention était axé sur le chronogramme de la transition. Le président Ahmed Sékou Camara se montre optimiste, même s’il dit être en observation.
« Franchement, je suis en pleine observation. Il y a un chronogramme qui nous a été donné, nous attendons la fin de ce chronogramme pour pouvoir nous prononcer. Parce qu’au départ, nous étions là pour demander une date. Donc, nous avons la patience d’attendre la fin de ce chronogramme afin de voir réellement à quel pied il faut danser. Pour l’instant nous observons ».
Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org
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