Après l’université Général Lansana Conté de Sonfonia et celle de Kofi Annan de Guinée la semaine dernière, le CNT, à travers son président, a clôturé ce lundi 30 mai, les conférences débats avec les étudiants.
Dans l’après-midi de cette journée, les conseillers nationaux ont été reçus par les étudiants et encadreurs de l’ISIC (Institut Supérieur de l’Information et de la Communication) de Kountia.
L’objectif de ses différents échanges est d’étaler le bilan des 100 jours de gestion parlementaire, parler des missions du CNT et édifier les uns et les autres sur les perspectives de l’organe législatif dirigé par Dr Dansa Kourouma.
Dans son introduction, après avoir expliqué en long et en large les raisons du choix des universités, le président de l’organe législatif a dit souligné que pour que cette transition soit la dernière « il faut doter le pays des institutions fortes ».
« Notre travail, pour que cette transition soit la dernière, nous devons avoir des institutions solides. Des institutions qui sont mises en place par des textes juridiques qui tiennent compte des standards les plus élevées en matière de démocratie. Parce quand on parle d’institutions démocratiques, c’est parce qu’elles sont voulues par la démocratie, et nous devons tenir compte des lois en écrivant les lois qui doivent mettre en place des institutions, des standards démocratique les plus élevés possibles. Et, ces textes de lois ne doivent pas être taillés sur mesure. Nous avons connu des exemples de la transition de 2010 où des membres du CNT qui légiferaient se préparaient à diriger des institutions après la transition. Nous avons été quelques fois partisans en 2010, parce que des personnalités en faisant les textes se voyaient déjà à la tête de ces institutions », dit-il.
« C’est pourquoi », poursuit-il, » j’ai annoncé à tous les compétiteurs politiques déclarés ou qui vont se déclarer ultérieurement que je renonce aux propositions de postes qu’il me feront dans leur gouvernement après cette transition. Beaucoup n’ont dit que c’est une décision qui est trop risquée, Oui!!……C’est pas une décision pour la vie mais pour les 5 années du président élu après la transition, je m’abstiens d’occuper des fonctions dans son gouvernement. Ceci pour enlever le doute sur notre neutralité. Parce que la neutralité pendant la transition est la valeur fondamentale pour sa réussite. Si les acteurs de la transition ne sont pas neutres, la transition ne réussira », estime Dansa Kourouma.
Cette conférence débat a pris fin par la visite guidée du studio de la radio campus de l’ISIC de kountia.
Abdoul Karim Touré pour avenirguinee.org
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