Face à la presse cette semaine, le nouveau ministre du Travail et de la Fonction Publique, François Bourouno, s’est exprimé sur le concours d’accès à la fonction publique. Le ministre a souhaité éclairer l’opinion publique en soulignant dans ses propos le nombre de candidats que l’État prévoit d’embaucher à l’issue de ce concours, soit 10 000 candidats sur les 140 000 postulants.
Au lendemain de cette annonce, plusieurs candidats ayant déposé leurs dossiers ont manifesté leur déception. De plus, les enseignants et les syndicalistes ont également exprimé leur regret, soulignant l’ampleur de l’écart.
Pour le secrétaire général de la Fédération Syndicale des Professionnels de l’Éducation, le vide persiste toujours.
« Quand nous avons appris cela, nous avons été consternés, car dans le secteur de l’éducation, nous manquons de 21 000 enseignants et quelques-uns. Alors, nous sommes perplexes, nous sommes totalement désemparés. Parce que le vide restera toujours présent, et nous continuerons à avoir recours à des contractuels. Si seulement 10 000 sont recrutés, il y aura toujours un vide », a confié le camarade Salifou Camara.
Fodé Camara pour avenirguinee.org