En prélude à la 12ème édition du tournoi international des Zones Ouest de TIR-A-l’ARC, prévue au mois de septembre prochain au Bénin, dont (10) pays du continent africain prendront part pour le sprint final, la Fédération Guinéenne de TIR-A-l’ARC, pilotée par Madame Sylla Aïssatou Thiam, est à pied d’œuvre pour honorer le tricolore national du pays. Après la sélection au niveau des différentes préfectures, où le TIR-A-l’ARC est pratiqué, plusieurs athlètes ont été retenus pour la phase finale des éliminatoires. Et, à l’issue de la phase finale, (6) athlètes dont (3) filles (3) garçons, seront sélectionnés pour (Cotonou).
Au sortir d’une compétition remarquable, lors de la dernière édition des Jeux Islamiques du Turquie, la Fédération Guinéenne de TIR-A-l’ARC à travers ses athlètes, espère faire une bonne figuration, malgré le manque du championnat national. Les (6) athlètes qui seront retenus, auront la tache de lutter dans la catégorie individuelle, mixte, équipe, pour tenter d’arracher les médailles au cours de cette compétition Zone Ouest Africain de TIR-A-l’ARC.
Interrogé sur les préparatifs ce mardi, l’entraineur des archées, Fodé Moussa Bangoura, s’est exprimé en ces termes : « les préparatifs se passent très bien. Nous sommes là aujourd’hui pour la phase finale de la sélection, parce qu’on aura besoin de 6 athlètes, 3 filles et 3 garçons. Il y’a deux athlètes qui sont venus de Fria s’ajouter à ceux de la capitale pour compétir la phase finale des éliminatoires.
On a des athlètes de haut niveau. Et, vous n’allez pas s’en savoir qu’il y a deux athlètes qui viennent d’assister à une compétition islamique au niveau de la Turquie, c’est une compétition à haut niveau où beaucoup de pays ont été regroupés. Donc, si vous constater que nos athlètes sont partis jusqu’à ce niveau, je pense que le niveau s’avance à notre niveau », dit-il.
S’agissant de l’état du terrain, le coach Fodé Moussa répond : « c’est un terrain ardu. Ça nous cause beaucoup de problèmes. Une fois que la flèche tombe à terre, c’est endommagé, même les cibles sur lesquelles nous tirons c’est en carton. Donc, il y a des cibles industrielles que nous devons utiliser mais, nous n’avons pas les moyens. Si vous voyez, jusqu’à présent l’état du terrain est comme ça, c’est par manque de moyens. On a trop de difficultés par rapport à la pratique de notre discipline sportive sur ce terrain », déplore l’entraineur Fodé Moussa Bangoura !
Concernant l’objectif visé, il dira que « c’est pour aller remporter les médailles en or. Quand vous partez représenter le rouge jaune vert, parmi plusieurs drapeaux, vous ne cherchez seulement que l’honneur. Et, je demande aux autorités de faire face à notre discipline, c’est une discipline olympique. Vous ne pouvez pas organiser un jeu olympique, si le TIR-A-L’ARC n’est pas représenté. Depuis 2006, nous sommes là sur le terrain, il n’y a pas d’accompagnement. Nous tenons toujours, mais il faut vraiment qu’ils font face à nous aussi. Je suis là comme entraineur national depuis 2006, je n’ai rien comme énumération, il n’y a pas de prime d’encouragement, le transport c’est moi-même qui prend en charge ».
Le directeur technique de la Fédération, Komano Saa François Hamza est, quant à lui, revenu sur le processus de sélection des candidats.
« Nous sommes là pour l’évaluation finale. Donc, vu que nous n’avons pas organiser le championnat au début de l’année mais, les techniciens ont sillonné les différentes préfectures où le TIR-A-L’ARC se passe, ils ont fait des évaluations, ils nous ont amené des meilleures. Aujourd’hui, c’est ceux-là qu’on a programmé à Conakry pour la sélection finale », mentionne Monsieur François Hamza.
En ce qui concerne les difficultés qu’ils rencontrent dans la pratique de cette discipline moins connue en Guinée, le directeur technique note des aspects importants. Entre autres le problème matériel.
« C’est le quotidien. Comme on a toujours clamé, c’est le problème de matériel qui nous fatigue. Vous-même vous constater que nos athlètes tirent les 3 flèches pendant qu’en compétition ils doivent tirer 6 flèches pendant 12 fois. Ce matin, par manque de flèche, nous tirons à 3 flèches pour que chacun d’eux puisse au moins avoir la chance de tirer le maximum de volet possible », relate-t-il.
A quelques semaines du voyage pour le Bénin, il confie que les acteurs concernés ont également pris les choses à bras le corps.
« Au niveau technique, nous avons pris des dispositions pour que la compétition se passe très bien, tous les archées sont là avec leurs matériels, ils ont des flèches, ils ont des arcs, les cibles sont disponibles tout est déjà prêts.
La fédération elle s’est battue pour faire venir tous ceux qui ont été retenus dans les différentes préfectures, pour participer à cette évaluation pour qu’on puisse donner la chance à tout le monde.
Je suis confiant connaissant cette compétition. Depuis 2009, la Guinée participe à cette compétition. Pratiquement nous rencontrons la plupart de ces athlètes, non seulement dans d’autres compétitions. Nous étions récemment du côté de la Turquie, pour des jeux islamiques, on était là-bas avec deux pays avec lesquels nous allons nous rencontrer lors du ‘’Tissot-Cata’’. Les équipements de compétition sont déjà disponibles, nous n’aurons pas de problème de flèche pour ceux qui seront retenu, parce qu’à l’issue de cette évaluation finale, 3 filles et 3 garçons seront retenus. Et, la Guinée fait partie des 3 meilleures pays, c’est ça que nous allons confirmer du coté de Bénin ».
Présidente de la Fédération Guinéenne de TIR-A-l’ARC, Madame Sylla Aïssatou Thiam, s’est aussi exprimée à nos micros.
A l’en croire, « les préparatifs se passent dans les conditions optimales. Mais, ce qui est intéressant, est que l’ensemble des archées convoquées à cette évaluation sont tous présents malgré qu’on est en train d’évoluer sur un terrain qui ne répond pas aux normes du champ de tir. Ils n’ont pas tous les matériels qu’il faut, ce qui est plus gênant, c’est les cibles sur lesquelles les archées sont entrain de tirer.
Normalement, c’est des cibles mouches qu’on doit utiliser. Mais, comme vous-même vous voyez, c’est sur le carton avec la saison pluvieuse. Toutes les conditions ne sont pas vraiment réunies mais ce qui est très intéressant, est que les enfants sont très motivés, ils veulent tous être sélectionnés pour participer à cette 12ème édition du tournoi international des zones Ouest de TIR-A-L’ARC qui doit se tenir à Cotonou », a dit Madame Sylla Aïssatou Thiam.
A préciser que cette 12ème édition regroupera 10 pays africains, pour un tournoi zonal avec pour objectif avoir le meilleur niveau pour les qualifications au Jeux Olympiques de 2024 à Paris. Et, la Guinée s’envolera les semaines à venir avec une délégation composée de 10 personnes, 6 athlètes, 1 coach, 2 juges et 1 représentant du ministère des sports d’après nos sources d’informations.
Alsény Savané pour avenirguinee.net
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