Ce lundi 16 septembre 2024, un reporter d’avenirguinee.org s’est rendu dans un atelier de menuiserie situé à quelques mètres du cimetière de Cameroun, dans la Capitale Conakry. C’est un endroit spécialisé dans la fabrication de cercueils. Il était question de comprendre les difficultés rencontrées par ces artisans, notamment en ce qui concerne leur clientèle.
Sur place, Mohamed Keita, l’un des responsables de l’atelier, a partagé les difficultés auxquelles lui et ses collègues font face. Selon lui, la hausse des prix des matières premières, notamment du bois, rend la situation de plus en plus difficile.
« Le prix du bois est cher pour nous. Vous savez, ce n’est pas avec tous les types de bois qu’on fabrique des cercueils. Il faut du bois rouge, et ce bois est actuellement très cher. Le problème des matières premières est donc très compliqué. Et même quand nous fabriquons des cercueils, il n’y a pas de marché. Un cercueil peut rester avec nous plus d’un mois sans être vendu, car il n’y a pas de clients. Pourtant, on voit des enterrements tous les jours, mais nous ne trouvons pas d’acheteurs pour nos produits », a expliqué Mohamed.
Face à cette situation, les fabricants lancent un appel aux autorités pour réduire les coûts des matières premières et les aider à attirer plus de clients.
« Nous demandons donc au gouvernement de nous aider à faire baisser le prix du bois et aussi à nous permettre d’avoir plus de clients », a ajouté Mohamed.
Il convient de noter que le prix d’un cercueil dans cet atelier est fixé à deux millions de francs guinéens.
Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org
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