Dans l’optique de créer l’émulation entre les apprenants des écoles guinéennes, la structure dénommée « CAMPUS ATLAS » en collaboration technique avec le PNUD, a organisé ce samedi à Conakry, la seconde édition du Concours des Jeunes Talents.
Ce concours a réuni 16 établissements publics et privés qui ont compéti sur plusieurs catégories notamment : » Épelle-moi, culture générale, danse et chant » . C’est l’enceinte de la salle des congrès du palais du peuple qui a servi de cadre à cette compétition.
Dans son intervention, le coordinateur de ce concours, Abdoulaye Boudine Diallo a rappelé le motif de la mise en œuvre de cette compétition pour des jeunes talents.
« On s’est rendu compte à travers le bilan d’orientation qu’on faisait, que les jeunes avec lesquels on travaillait avaient un problème de développement personnel; qu’ils avaient un manque de confiance en soi, ils avaient peur de prendre la parole et ils avaient du mal à s’exprimer », dit-il.
Donc, poursuit-il, : » le concours « Jeunes Talents » a été mis en place pour leur donner une plateforme pour s’exprimer, prendre la parole et se développer. Ça rentre dans le cadre de ce que nous faisons tous les jours. Donc, c’est une continuité du programme d’orientation scolaire », a-t-il indiqué.
Prenant la parole à cette occasion, la présidente de la fondation Hadja Anne Marie Sacko, a fait savoir sa réjouissance liée à la mise en œuvre de ce projet qui est en droite ligne avec les objectifs de la fondation.
» Vous savez, ma fondation s’occupe des enfants déshérités, des enfants maltraités. Et, quand campus a pensé l’associée, j’ai trouvé que c’était franchement dans un des objectifs de la fondation. Donc, ça a été un plaisir pour moi de les accompagner », a martelé Hadja Anne Marie Sacko.
En tant que partenaire financier, le représentant à cette cérémonie, du Plan des Nations-Unies pour le Développement (PNUD), a étalé l’objectif de leur accompagnement pour cette initiative de la structure « CAMPUS ATLAS ».
« D’abord, le PNUD accompagne le gouvernement à travers sa politique structurelle. Et, au delà de cela, nous essayons d’accompagner certaines activités en lien avec le développement. Qui parle du développement, parle de l’éducation. Aujourd’hui ,vous pouvez comprendre qu’on a un capital humain mal adapté, qui ne fait pas du tout lien avec l’offre du marché. Donc, ce qui peut palier tout cela, c’est la formation et surtout la formation de qualité. Donc, vu ces défis, le gouvernement seul ne peut pas, il faut accompagner des structures indépendantes dans le cadre de ces événements pareils. Parce que ça créé un peu une émulation autour de ces écoles qui se forcent aujourd’hui à competir, se forcent de reprendre, de réciter des mots avant d’être là; ça rentre déjà dans leur formation. Donc, c’est dans cette dynamique que le PNUD accompagne cette activité », a expliqué Samba Kanté.
A la suite du concours, les membres du jury ont délibéré. Et, c’est Alpha Ibrahima Bah, âgé de 15 ans, élève en 9ème année au complexe Saint Georges de Sonfonia, a été désigné gagnant du concours « épelle-moi ». Il s’est exprimé au micro d’avenirguinee.org.
« Je remercie tout le monde en commençant par les invités, les spectateurs, les membres du jury et plus particulièrement les membres de la famille, mes amis, les encadreurs qui m’ont beaucoup soutenu. Je suis très heureux non seulement d’avoir participé à cette compétition, mais aussi d’avoir gagné, parce que c’est pas donné à tout le monde. En un mot je suis fier d’être ce que je suis et de ce que j’ai fait. Je suis très content », s’est-il réjoui.
Tous les candidats malheureux ou heureux gagnants ont été récompensés, à en croire les organisateurs, par des kits scolaires; les heureux partent avec une bourse scolaire d’une valeur d’un million de FG, également avec un accompagnement scolaire.
Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org
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