Clôture samedi, au Ghana, de la 6ème session extraordinaire de la CEDEAO. Elle a connu la présence de plusieurs chefs d’État et de gouvernements. Même si de grandes décisions n’ont pas été prises contre la Guinée, le Mali et le Burkina Faso, l’organisation s’est fendue d’un communiqué final parcouru par avenirguinee.org.
En ce qui concerne la situation guinéenne, la CEDEAO confirme Mohamed Ibn Chambas en tant que médiateur de la crise ; exige la finalisation d’un calendrier de transition acceptable; prie instamment le gouvernement d’établir un cadre approprié pour le dialogue avec les parties prenantes politiques et de la société civile afin d’apaiser les tensions sociopolitiques et d’assurer une transition pacifique; recommande la poursuite de la discussion sur ces deux points », peut-on lire dans ledit communiqué.
Ensuite, l’institution sous-régionale fait sa savoir sa préoccupation face à la situation guinéenne en ces termes: « Le sommet exprime sa vive préoccupation face à la détérioration de la situation sociopolitique, notamment en raison de l’absence d’un cadre de dialogue approprié entre le gouvernement et les acteurs politiques et les acteurs de la société civile ».
Le trois (3) juillet prochain, les chefs d’État et de gouvernement vont statuer sur les situations de la Guinée, du Mali et du Burkina Faso, trois pays dirigés par les militaires.
Fodé Camara pour avenirguinee.org