Comme à la fin de chaque année, notre rédaction s’est penchée sur les registres de l’état civil de Conakry pour établir le bilan de l’année écoulée, mettant en lumière les taux de naissances, de décès, et les mariages célébrés.
Ce jeudi, notre équipe a rencontré le chef de service adjoint de l’état civil de Matoto, Mamady Camara, pour obtenir des détails sur cette année. Selon lui, « À l’état civil de Matoto, nous avons mené de nombreuses activités en subdivisant le service en différentes sections, notamment la section des naissances, la section des mariages, la section des décès et la section des transcriptions. Ainsi, de janvier à décembre 2023, dans la section des naissances, nous avons enregistré un total de 5 286 naissances. Pour la section des mariages, nous avons célébré 3 310 unions. Comme vous le savez, la plupart des gens viennent même d’autres communes pour célébrer leur mariage ici, certains venant même de Dubréka, de Coyah, et d’autres communes. C’est surtout à l’approche du mois de Ramadan que nous enregistrons un grand nombre de mariages », dit-il.
En ce qui concerne les décès survenus au cours de l’année écoulée, M. Camara précise qu’il y a eu « 174 décès enregistrés, ce qui est moins par rapport aux autres actes. Nous continuons à sensibiliser les populations à venir enregistrer les décès, car beaucoup ne prennent pas cela au sérieux. Pour eux, une fois que leurs proches décèdent, c’est fini. Nous ne recevons ces personnes que lorsqu’il y a un problème d’héritage, car pour régler cela, il faut présenter le certificat de décès, et pour l’obtenir, il faut déclarer le décès à l’État civil. »
Il ajoute également plus loin , « nous avons entrepris de nombreuses campagnes de sensibilisation et nous continuons à rappeler aux populations que la mort d’un parent n’est pas la fin, car il y aura de nombreuses conséquences qui suivront le décès. L’un de ces problèmes est l’héritage, c’est-à-dire la manière de distribuer les biens laissés par le défunt entre les membres de la famille. Pour effectuer cette distribution, il est impératif de présenter la preuve du décès du chef de famille. C’est pourquoi il est essentiel de se rendre à l’état civil pour déclarer les décès. »
Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org
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