Les populations guinéennes font face à une période de privations pendant le mois de Ramadan et le carême chrétien, marquée par le manque d’eau, d’électricité et l’augmentation des prix des denrées de première nécessité, une réalité dénoncée par Moussa Sangaré, président de la CONASOC, dans une récente interview accordée à notre rédaction.
« Aujourd’hui, on constate avec regret les coupures intempestives de courant et la rareté de l’eau dans les robinets, en plus de la flambée des prix des denrées de première nécessité. Nous devons situer ces problèmes à plusieurs niveaux. Premièrement, au niveau des autorités actuelles. Nous constatons une résurgence des problèmes d’électricité et d’eau, et il est temps que les autorités veillent sur les personnes qu’elles nomment aux postes de responsabilités. Est-ce un sabotage ? Ou un manque de volonté de certains cadres pour saboter les actions du gouvernement ? Nous devons nous poser ces questions cruciales », a déclaré l’activiste.
Il a ajouté : « L’électricité et l’eau ne sont plus des simples commodités, ce sont devenus des secteurs sociaux essentiels. Nous avons l’impression que les cadres en place délaissent les bonnes pratiques du passé au profit de schémas nouveaux, sans pour autant résoudre les problèmes persistants. Il est temps que les cadres actuels méritent la confiance des autorités en travaillant ardemment pour le bien-être de la population. »
Enfin, Sangaré a appelé à une réflexion collective, pointant du doigt les commerçants qui profitent des périodes de pénurie pour augmenter les prix, et appelant les citoyens à penser davantage au bien-être collectif.
Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org
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