L’ancien entraîneur du Syli national, Charles Paquillé, s’est exprimé ce lundi 23 septembre chez nos confrères de Cis Média, près de 72h après son limogeage à la tête de l’équipe nationale. Il a tenu à clarifier certains faits, tout en révélant sa communication avec l’actuel entraîneur Michel Dussuyer.
« Je vous explique comment ça s’est passé. Les gens sont libres de me croire ou pas. Je ne traiterai jamais quelqu’un de menteur, à plus forte raison mon aîné. On est Africains et Guinéens. On a tous reçu une éducation guinéenne. Donc on ne manque pas de respect aux aînés. Même si je suis né en France, je reste guinéen avant tout », a-t-il d’abord précisé.
Il a ensuite relaté une rencontre marquante après la défaite du Syli face à la Tanzanie : « Alors, au soir de la défaite contre la Tanzanie, la seule personne que j’ai rencontrée après la conférence de presse (…) c’est Michel Dussuyer qui est venu taper à ma chambre d’hôtel. Il pourra le confirmer. Il est venu me voir et dire : Charles, je suis désolé, puis on a échangé. Il m’a aussi dit qu’il a vu le président, je ne sais pas avec qui il était. Il m’a retranscrit le message de Bouba Sampil : ‘Le président m’a dit de prendre plus de responsabilité au sein de cette équipe nationale’. Donc le message est clair. J’ai répondu à Dussuyer en disant que le Président a raison parce que les résultats ne peuvent que lui donner raison. »
Charles Paquillé a également partagé sa réponse à Dussuyer concernant son rôle au sein de l’équipe nationale : « Il m’a demandé si ça ne me disait rien de changer de position ? Je lui ai dit que l’essentiel pour moi, le plus important c’est l’équipe nationale. J’ai ajouté que ce n’est pas le contrat de trois mois que je vais signer ou pas qui m’intéresse, je ne demande rien, l’essentiel pour moi, c’est que l’équipe se qualifie à la Coupe d’Afrique des Nations Maroc 2025. On m’a nommé, j’ai fait deux matchs, je me suis gratté deux fois pour des raisons parfois obscures, mais j’assume tout. Donc si le pays a besoin de moi, je suis à sa disposition. Mais je ne ferai pas de vague, je rentre chez moi. C’est la seule personne que j’ai rencontrée ce soir lors du match contre la Tanzanie. »
Avenirguinee.org