Quelques jours après la mise en place du nouveau bureau de la chambre du commerce, de l’industrie et de l’artisanat de Guinée (CCIAG), les opérateurs économiques, conduits par le nouvel élu, ont échangé ce lundi, avec le ministre du commerce de l’industrie et des PME. Il était question de discuter sur les voies et moyens en vue de revoir la situation du panier de la ménagère pendant le mois de ramadan.
Au sortir de la salle, le président de la chambre, Mamadou Baldé a fait savoir la démarche à suivre.
<< A la sortie de cette rencontre, nous nous sommes convenus déjà de commencer à être opérationnels sur toutes les orientations qui vont dans le sens du développement économique. Parmi ces orientations, d’abord l’urgence, les premières missions, c’est d’abord travailler sur la situation de la cherté de la vie avant ce mois de ramadan. Donc, on va faire un travail de fond en partenariat avec l’ensemble de tous les importateurs, les grossistes, afin que nous voyions toutes les situations pour quand même éviter les choses qui se faisaient auparavant pendant le mois de ramadan. Cette fois, nous prendrons toutes nos dispositions en commun accord avec les différents vendeurs des produits alimentaires, afin que le panier de la ménagère soit assoupli et raisonnable >>, a dit le patron de la Chambre du commerce de l’industrie et de l’artisanat de Guinée
Se montrant satisfait de la rencontre, le ministre du commerce, de l’industrie et des petites et moyennes entreprises, a souligné que leur objectif, << c’est de tout faire pour que les d’entrées de première nécessité reviennent à la baisse ou du moins soient à un prix juste et abordable pour la population’’, Souligne Dr Bernard Goumou.
Plus loin, il a confié à la presse que ‘’ la mission principale de la CCIAG, c’est d’abord représenter les opérateurs économiques. Donc, ils ont ce rôle de représentativité et également de défendre les intérêts de tous les adhérents par rapport au pouvoir public que nous sommes le gouvernement. Également, d’ouvrir un cadre de dialogue et de concertation avec le gouvernement comme ce que nous sommes en train de faire. Nous ne pouvons pas imposer les prix des denrées de première nécessité sans comprendre les difficultés et les problèmes que rencontrent ces opérateurs économiques. C’est pour cela que tout doit être fait dans le dialogue.
Et, c’est un instrument mis à la disposition des opérateurs économiques pour être un canal de discussion et de dialogue. Donc ce que nous allons faire aujourd’hui
Aujourd’hui, je sors encore très heureux et satisfait. Parce qu’eux-mêmes ont entendu le cri de cœur de femmes de nos mamans le 8 mars lorsqu’elles étaient avec le président. Donc, ils sont tous prêts aujourd’hui à faire des sacrifices afin de pouvoir revoir les prix de denrées de première nécessité. Donc, l’espoir est permis.
Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org
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