DCE de Matam. À travers un calendrier publié par le ministère chargé de l’enseignement pré-universitaire, les candidats aux différents examens nationaux connaissent désormais le déroulé de ce test.
Si pour certains la publication de ce calendrier va permettre aux candidats d’accélérer les révisions et pousser les enseignants à mieux travailler, le directeur Communal de l’éducation de Matam, lui, estime que cela émane de la promptitude des chefs.
» Ma première impression d’abord, c’est la promptitude du service d’examen à travers son directeur sous l’impulsion du ministre de l’enseignement pré-universitaire M. Guillaume Hawing qui ne ménage aucun effort pour la réussite de ce système d’enseignement dans nos établissements scolaires publics et privés. Prévoir et faire sortir ce calendrier maintenant-là, moi je crois que c’est une chose qui est purement pédagogique. Cela va galvaniser les enfants, ça va leur rappeler que réellement, on a un examen à faire et on doit le faire. Donc, le calendrier pour le déroulement des examens, pour nous, est sorti à temps. C’est pourquoi nous saluons la promptitude de Monsieur le ministre de l’enseignement pré-universitaire », dit Ibrahima 2 Barry.
Parlant de la progression des programmes enseignés, la première autorité éducative de Matam dira que tout va bien. Selon lui, la statistique est de 70,50% au niveau du primaire. Ainsi, il confie que » du primaire au secondaire, sur la progression, il y a eu un tableau périodique qui a été élaboré depuis le début de l’année par l’inspection générale. Et, ce tableau a été distribué au niveau de tous les encadreurs du public et du privé. Ils ont également reçu des documents par rapport à la progression annuelle des programmes, donc chacun sait ce qu’il faut faire par semaine, par heure et même par minute. Ce qui fait qu’ à date la progression des programmes est normale. Quand je prends par exemple au niveau du primaire cette semaine là on doit être à 70,50%. Et, après les dernières statistiques que nous avons reçues des écoles, tout le monde est au même niveau. Il y a des petits décalage qui peuvent se faire à l’interne sans que cela n’ait un préjudice sur la progression du programme.
A Matam, le niveau d’avancement du programme au niveau du primaire et du secondaire public et privé est réellement respecté. Parce que cette année, il n’y a pas eu de perturbation. Donc, pour nous, ce calendrier est sorti à temps « , explique-t-il.
Soucieux du taux d’échec enregistré lors des examens de l’année dernière, 2 Barry précise que les responsabilités sont situées entre les acteurs de la communauté scolaire.
» Vous savez, la responsabilité des échecs est située, elle n’est pas qu’élève. Elle est située au niveau des élèves, au niveau des parents d’élèves, au niveau de l’encadrement et au niveau du gouvernement. Et, chacun actuellement est en train de mettre tout en œuvre pour dégager ses responsabilités et donc accomplir ses responsabilités. C’est pourquoi, nous en tant qu’éducateurs, nous faisons des suivis au niveau des écoles…. Un enseignant ne peut plus évoluer comme il veut, il est suivi par des fiches d’évaluation que nous avons conçues et chaque enseignant sera noté en fonction de ce qu’il est en train de faire. C’est à cela seulement que nous pourrons aboutir à un résultat escompté en fin d’année. Ce n’est pas en fin d’année qu’on prépare les résultats, ils se préparent dès l’ouverture des classes », martele-t-il,
Et d’ajouter, « nous prions Allah de nous assister pour qu’en nous ayons en fin d’année les résultats escomptés et des résultats fiables, acceptés de tout le monde et que les meilleurs passent en classe supérieure ».
S’inspirant des pays frères, le DCE de Matam pense que les réformes engagées par le ministre Guillaume Hawing ne sont pas mauvaises. Surtout, celle d’installer des caméras de surveillance dans les centres d’examens.
Dans ses propositions, il souligne au ministre Hawing d’installer même des caméras cachées pour surveiller « certains esprits mal saints » lors des examens nationaux.
» C’est peut être une première en Guinée mais ce n’est pas une première au niveau de la sous région. En Côte d’Ivoire, nous avons vu des cabines de surveillance où à partir du centre de surveillance on peut surveiller ce qui se passe dans les centres d’examens. Acceptons d’être les acteurs de la révolution moderne. L’installation des caméras de surveillance dans les centres d’examens n’exclut pas la surveillance des enseignants au niveau des centres. Et, chacun de nous pense aujourd’hui que ces caméras de surveillance que c’est l’état qui vient dépenser de l’argent, mais nous avons suivi les sorties du ministre Guillaume qui dit qu’il a des partenaires sociaux, des bailleurs de fonds qui peuvent l’aider et aider l’Etat guinéen dans ce sens. Il faut qu’on se copie entre nous pays dans le bon sens. C’est une occasion pour moi de proposer à M. Le Ministre si ses partenaires peuvent l’aider dans ce sens d’installer des caméras cachées pour surveiller certains esprits mal saints, parce que ces caméras n’entament en rien la crédibilité de l’examen.
Nous savons que les primes ne sont pas à la hauteur de tous les besoins mais il y a eu une augmentation l’année passée. Nous voulons que ça soit mieux mais s’il ya d’autre possibilité qui n’affecte pas réellement le budget de l’Etat à travers des bailleurs de fonds on peut encore continuer à crédibiliser les examens. C’est pourquoi nous saluons l’idée du ministre quand il s’agit de l’installation des caméras de surveillance ».
Abdoul Karim Touré pour avenirguinee.org
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