Sortis lundi pour manifester leur colère contre le ministre Ousmane Gaoual Diallo, indexé comme celui-la qui a commandité la fermeture du média en ligne GUINEEMATIN, plusieurs journalistes ont été gazés, bastonnés puis jetés dans les véhicules de la police du commissariat central de Kaloum. 14 d’entre eux qui étaient dans les mains des forces de l’ordre viennent d’être traduits devant le procureur général près la cour d’appel de Kaloum.
Quelques heures après cette arrestation illégale qui révèle le traitement qu’accorde la junte militaire à la presse, les associations de presse ont publié une déclaration à travers laquelle elles dénoncent la méthode de l’arrestation de ces journalistes, mais aussi demandent leur libération sans condition et dans un bref délai.
Chargée de la régulation des médias en Guinée, la Haute Autorité de la Communication n’a, jusqu’à présent (14h03), dit mots en lien avec cette bastonnade des hommes de médias. Son silence-coupable est dénoncé par plusieurs journalistes.
À suivre…
Mohamed Cissé pour avenirguinee.org