Le 03 octobre prochain est la date retenue pour la réouverture des classes sur toute l’étendue du territoire national. Cette annonce intervient alors que les parents d’élèves se plaignent de la cherté de la vie quant à l’achat des fournitures scolaires.
Dans une interview qu’elle a accordée à la rédaction d’avenirguinee.org ce lundi, 18 septembre, la Secrétaire générale du SLECG, Kadiatou Bah indique qu’après trois mois de vaccances, il est bon que les enfants reprennent le chemin de l’école.
» Par rapport à cette date, le MEPU-A déjà a pris des disposions pour que cette ouverture des classes soit une réalité. A savoir qu’actuelement même en ce moment précis, tous les DCE, tous les IRE et les techniciens du ministère de l’enseignement pré-universitaire se trouvent être à Kankan pour parler effectivement de cette ouvertue paisible. Ils sont entrain de faire l’atelier préparatoire, il y a même certains de nos représentants de terrain. Donc, si on donne la date, c’est un ouf de soulagement parce que les enfants ont bénéficié de trois (3)mois de vaccances comme d’habitude « , dit-elle.
Parlant de la conjoncture économique, la secrétaire générale du SLECG sensibilise les parents d’élèves d’accepter d’envoyer leurs enfants à l’école tout en respectant la date fixée par les autorités éducatives.
» Au niveau des parents d’élèves, après trois (3)mois de vaccances, je pense que nos parents, même s’ils ne sont pas prêts, ils devraient être en mesure de faire en sorte que les enfants reprennent le chemin de clase… Tout le monde sait comment on a passé les grandes pluies de cette année, tout le monde sait comment on a passé les vaccances de cette année. Si vous prenez par exemple les enseignants, on nous donne deux mois de salaire qu’on ne peut pas dire insignifiant, mais en tout cas les salaires qui ne peuvent pas couvrir tous les besoins d’un enseignant et sa famille. Donc, cela veut dire que les enseignants ne sont pas psychologiquement prêts à aller en classe.
J’encourage les parents à envoyer leurs enfants dans les écoles parce que c’est très important. Surtout il faut respecter la date qui a été annoncée par le ministère de l’éducation pré-universitaire et de l’alphabétisation »
En conclusion, « mon message au niveau des parents d’élèves, c’est de leur dire de passer par mille et une manière pour que les enfants reprennent les chemins de l’école à la date fixée par le gouvernement parce qu’ils ont eu suffisamment de temps. Même si la conjoncture est là, mais qu’ils acceptent que les enfants reprennent les cours « , lance la syndicaliste.
Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org
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