L’activiste Billo Bah a rejoint ses camarades Foniké Menguè et Ibrahim Diallo en prison. Son arrestation alors qu’il bouclait une série de rencontres avec les citoyens de Kaloum et de Coyah, suscite de vives réactions.
L’ONG « Amnesty International » vient de faire part de sa réaction à charge contre les autorités guinéennes à propos de ce qu’elle appelle » violation des droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique ».
Sur son site officiel, cette structure internationale indique que : « l’arrestation et la détention arbitraire de Mamadou Billo Bah constituent une violation des droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique », peut-on y lire.
Cette arrestation de l’activiste Billo est certes très médiatisée, mais rappelons que plusieurs autres anonymes sont en prison depuis que » la chasse aux sorcières » pour reprendre les propos de Mamady Onivogui ( un autre du FNDC), a commencé contre les leaders d’opinion.
De ce fait, Amnesty International demande sa libération immédiate ainsi que celle des autres membres du FNDC détenus pour les mêmes faits depuis bientôt six mois ».
Plus loin, l’ONG avance que : » les autorités guinéennes doivent également mettre un terme aux restrictions disproportionnées aux droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique et respecter le droit des Guinéens à exprimer librement leurs opinions, droits consacrés par le droit international et la charte de la transition », souligne-t-elle.
Mohamed Cissé pour avenirguinee.org