Fraîchement marié, Alhassane Diakhaby, diplômé de l’institut de la diplomatie chinoise, a récemment perdu sa femme à l’hôpital Ignace Deen. Le jeune homme, qui s’est présenté à la presse ce mardi à la maison commune des journalistes, a confié que son épouse, qui n’avait que 25 ans, a payé les frais de l’inexpérience et de la négligence des médecins qui évoluent dans cet hôpital public. Ces derniers auraient été mandatés par leur chef pour procéder à un lavage interne suite à une fausse couche.
Au micro d’avenirguinee.org, il est revenu sur les circonstances du décès de sa femme qu’il a épousée au mois de décembre dernier.
« Ma femme était enceinte, quand on est allé à l’hôpital Ignace Deen, le médecin a dit que c’est une fausse couche; qu’il faut qu’on passe au lavement. Il m’a demandé 2 millions de fg, on s’est entendu sur 1 millions 500 que j’ai payé. Au moment du lavement, ils ont blessé ma femme à l’interne. Et, chaque fois elle se plaignait de douleurs. Nous sommes allés voir le même médecin qui a dit » non, ça va passer, ce sont les douleurs internes », il a prescrit des ordonnances que j’ai achetées. Comme la douleur ne faisait que s’aggraver, la mère de ma femme a dit d’aller voir son médecin. Arrivée, le médecin a dit »là où vous avez fait le lavement, retournez là bas ». Quand nous sommes partis, ces mêmes médecins ont dit qu’il n’y a pas de problème. Nous avons fait la radio et cela a démontré qu’elle a été blessée au moment du lavage… il ont pris ma femme et l’envoyé dans un bloc opératoire. Parmi eux, je ne crois pas qu’il y ait un seul médecin », a-t-il expliqué.
Visiblement déçu de l’attitude de ces médecins, notre interlocuteur annonce avoir porté plainte contre ces médecins pour la mort de sa femme. Car, pour Diakhaby, contrairement à ce qui a été dit, son épouse n’est pas morte d’une mort naturelle. Cependant, il estime que ce drame est dû à la négligence des traitants.
« Ils laissent les malades et se retrouvent dans les cliniques privées. Ils laissent le travail aux stagiaires et partent servir dans leurs cliniques privées. Moi, j’ai déjà porté plainte contre eux. Ce sont des assassins, des criminels », a-t-il lâché d’un ton colérique.
A suivre…
Avenirguinee.org