Le PDG-RDA, parti du feu président Ahmed Sékou Touré, commémore ce mercredi, le 22 novembre, date symbolique qui rappelle l’agression portugaise en 1970.
Pour parler de cet évènement historique au cours duquel la Guinée a été victime d’attaque qui a causé la mort de 300 personnes, avenirguinee s’est entretenu avec le président des ressortissants de Faranah, El-hadj Kerfalla Camara.
D’entrée, il a laissé entendre qu’il était jeune ans à l’époque des faits. « Au moment de l’agression portugaise, j’étais jeune, je faisais la 10ème année à l’époque. Ce que je sais, ce qu’il y a eu ce qu’on appelle une agression combinée. L’agression était vraie mais, comme ils sont venus en équipe multiple, chacun avait son objectif. Il y’avait des guinéens qui voulaient profiter pour faire un coup d’Etat et renverser le régime, les militaires portugais qui étaient dedans venaient pour délibérer certains des prisonniers que PAIG avait capturé pendant les combats là-bas et qu’il avait envoyés à Conakry, et qui étaient en prison ici. Parce que le PAIG avait un camp ici. Donc, la Guinée était leur base arrière plus proche. Alors, ils sont venus, l’agression a eu lieu, il y a eu beaucoup de dégâts. Il y a eu 300 morts », dit-il.
Par contre, il ne souhaite pas que cette date soit une fête nationale. Il pense qu’il faut concentrer les énergies sur les pans de l’histoire qui rassemblent et non qui divisent.
« Je crois que pour faire une fête nationale, il faut faire une fête qui rassemble les gens. On est tous d’accord que la fête d’indépendance est une fête qui rassemble des gens. Le 26 mars, date de la mort d’Ahmed Sékou Touré, rassemble les gens. Chaque fois que vous rentrez dans cette histoire du 22 novembre, certains se sentent coupables, d’autres se sentent victimes. Et, vous rentrez dans ce débat-là qui va vous diviser forcément (…) Moi, je crois qu’il faut se focaliser sur les fêtes qui rassemblent ça c’est mieux », a-t-il dit.
Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org
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