Le mercredi 24 avril 2024, une série de projets de loi étaient à l’ordre du jour pour les conseillers nationaux. Après avoir donné leur feu vert au projet de loi sur le Contenu Local, les membres du Conseil National de la Transition ont également soutenu une modification de l’article 36 des statuts de la BCRG.
Selon le ministre de l’Économie et des Finances, cette révision est bénéfique pour l’État. « Les relations entre l’État et la Banque Centrale peuvent être comparées à celles entre une banque et son client. Elles reposent sur la confiance, permettant ainsi à la Banque Centrale de fournir à l’État une ligne de financement, sous réserve du remboursement conforme aux exigences et aux dispositions des statuts de la Banque Centrale, ainsi qu’aux lois régissant la gestion des finances publiques. Cette ouverture vise à améliorer les conditions de mise en œuvre du budget de l’État pour l’année 2024. Elle nous permettra de répondre plus efficacement à un éventail plus large de dépenses d’investissement en faveur de nos concitoyens, tout en nous permettant de gérer le flux entre les encaissements et les décaissements. Cette pratique est conforme aux normes économiques et n’est pas spécifique à l’État guinéen ; elle est courante dans les pays de l’UEMOA, où les banques accordent régulièrement des financements au Trésor », a déclaré Mourana Soumah à l’issue de la session plénière.
Les conseillers ont donc adopté à une large majorité la modification de l’article 36 des statuts de la Banque Centrale de Guinée.
Abdoul Karim Touré