A l’occasion de la 14è édition des 72heures du livre, Dr Zalikatou Diallo, ancienne ministre de la citoyenneté et son co-auteur Bakary Saraya Diaby, ont procédé ce dimanche, 24 avril, à Conakry, à la dédicace d’un ouvrage intitulé « Femmes de Guinée.
Composée de 233 pages dont 33 chapitres, l’œuvre fait le diagnostic des parcours de plusieurs femmes guinéennes et d’ailleurs.
Prenant la parole, l’auteure Dr Zalikatou Diallo a relaté le contenu de cet ouvrage en ces termes : « Mon co- auteur Mr Bakary Saraya Diaby et moi même, nous avons fait cet ouvrage pour saluer les efforts de la femme guinéenne et celles d’ailleurs dans le développement socioéconomique de notre nation. Mais, aussi, en les incitant à redoubler d’ardeur dans le travail, le combat que nous amenons », dit-elle.
Avec 4 chapitres, poursuit-elle, « le 1er a été développé par mon co- auteur sur ma modeste personne où il a tenu à parler de mon parcours qu’il a qualifié d’un parcours atypique. ‘’Le parcours atypique d’une consécration’’. Moi même j’ai eu à travailler dans cet ouvrage sur trois chapitres : premièrement, la condition de la femme à travers le monde et aussi en Guinée. L’autre chapitre, c’est la femme à la conquête de ces droits ; et le dernier, c’est l’ascension de la femme guinéenne. Sur le cas de l’école, nous avons eu à sélectionner environs 30 grandes dames au parcours fascinant. Nous les avons citées dans cet ouvrage pour justement servir de source d’inspiration à la jeune génération », explique l’écrivaine.
Parmi les dames choisies par les auteurs, Mme Hawa Beavogui, ex ministre de l’autonomisation. Dans sa communication, elle a fait savoir sa réjouissance liée au choix de sa personne.
« C’est une personne très inspirante, je l’ai pratiquée lors que nous étions dans le même gouvernement. Et, dans cet ouvrage aussi, J’ose espérer qu’elle soit très bien pour cette jeune génération. Parce qu’il est important que nous favorisions d’avantage l’émancipation des femmes, l’égalité entre homme et femme. On nous parlerait du véritable développement, de la croissance économique inclusive, sans la participation effective de la junte féminine. Nous représentons d’ailleurs 52% de la population. Il ne faudrait pas que ces 52% de la population soint mis à la marge ; il faudrait que la femme soit participative. Et, aussi, on ne saurait parler de l’autonomisation des femmes sans pouvoir réellement lutter. C’est pareil à cette mutilation génitale féminine, les violences basées sur le genre en général », a-t-elle indiqué.
Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org
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