L’ex ministre responsable de communication de la présidence de la République et du ministère de la défense nationale en 2009, a ouvert le bal des témoignages ce lundi 13 novembre dans le cadre du procès des évènements du 28 septembre. Tibou Camara, après avoir déroulé les faits, s’est prêté aux questions du président du tribunal Ibrahima Sory Tounkara.
Président : vous avez dit que le 28 septembre, vous avez été appelé par M. Moussa Dadis Camara pour aller au camp. C’était à quelle heure?
Tibou : Ça, c’est en fin de journée,18h, 19h à peu près, ce n’était pas la journée ni la nuit. C’est la fin de la journée. Ça, je suis formelle. Il ne faisait pas encore nuit mais la journée était terminée.
Président : Est-ce qu’en ce moment encore, il y a des choses qui se passaient au stade, ou bien c’était fini ?
Tibou : Moi, j’étais vers Kipé. Mais, en allant vers le camp comme je vous le dit, dès le départ c’était difficile de sortir de la maison parce qu’il y avait encore des échauffourées. Et, quelques violences dans le périmètre où moi j’habite à savoir Kipé. Et pour être précis, l’axe qui part du centre émetteur vers l’aéroport en passant par le carrefour de Bambéto.
Président : Quand vous êtes venu ce jour, vous avez dit que M. Moussa Dadis Camara vous a dit « Tibou, vous avez vu ce qu’on m’a fait ? ». Quand il dit « ce qu’on m’a fait », il voulait parler de qui ?
Tibou : Franchement, c’est tout ce qu’il a dit. En fait, il y a un couloir. Et juste après le couloir, il y a le bureau. Il y avait une assise, au moment où je venais, c’est là où je l’ai trouvé la même sur la tête.
Bintou Camara pour avenirguinee.org